Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sandrine kiberlain - Page 2

  • FLEUVE NOIR

    d'Eric Zonka *

    0440501_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

    Avec Vincent Cassel, Romain Duris, Sandrine Kiberlain, Elodie Bouchez, Charles Berling, Hafzia Herzi

    Synopsis : Au sein de la famille Arnault, Dany, le fils aîné, disparaît. François Visconti, commandant de police usé par son métier, est mis sur l’affaire. L’homme part à la recherche de l’adolescent alors qu’il rechigne à s’occuper de son propre fils, Denis, seize ans, mêlé à un trafic de drogue.

    Lire la suite

  • FLORIDE de Philippe Le Guay *

    110093_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

    Synopsis : A 80 ans, Claude Lherminier n'a rien perdu de sa prestance. Mais il lui arrive de plus en plus souvent d'avoir des oublis, des accès de confusion. Un état qu'il se refuse obstinément à admettre. Carole, sa fille aînée, mène un combat de tous les instants pour qu'il ne soit pas livré à lui-même. Sur un coup de tête, Claude décide de s'envoler pour la Floride. Qu'y a-t-il derrière ce voyage si soudain ?

    Lire la suite

  • AIMER, BOIRE ET CHANTER d'Alain Resnais ***

    aimer,boire et chanter d'alain resnais,sabine azéma,michel vuillermoz,hippolyte girardot,caroline sihol,sandrine kiberlain,andré dussollier,cinéma

    L'ombre de Georges Riley plane sur trois couples. Mais Georges très malade n'a plus que quelques mois à vivre. Colin médecin et sa femme Kathryn, ainsi que Tamara, la femme de Jack meilleur ami de Georges, répètent une pièce de théâtre.

    Lire la suite

  • LES GAMINS de Anthony Marciano **

    Les Gamins : affiche

    Thomas rencontre Lola et boum patatra c'est le coup de foudre. Les deux jeunes gens ont le même humour, alors chabadabada ! Mais Lola présente Thomas à ses parents et là, c'est le drame. Gilbert, le père de Lola, est en pleine déprime et crise de la cinquantaine. Il ne supporte plus sa femme dont il ne voit plus que les défauts. Gilbert parvient à semer le doute et le trouble dans l'esprit pas bien fini de Thomas et réussit à le convaincre que le mariage est un tue-l'amour et qu'il devrait y regarder à deux fois avant de s'engager.

    Les deux gamins du titre, deux ados totalement débridés sont donc ce trentenaire et ce cinquantenaire ingérables, irresponsables, persuadés que la vie n'est qu'une succession de fêtes. Ils vont donc s'en donner à coeur joie car chacun trouve en l'autre son double, son alter ego.

    J'ai ri, mais j'ai ri !!! J'en ris encore tiens. Ce manifeste régressif , cette plaisanterie immature est totalement hilarante pendant une heure. Situations insensées, répliques bas de plafond, délires ados... les deux compères ne craignent pas le ridicule et ne sont pas avares de leur agitation. Et puis deux "guests" en mode parodie viennent achever l'hystérie ambiante.

    Alors pourquoi, mais POURQUOI Anthony Marciano a t'il bifurqué si près du but ? Pourquoi a t'il transformé son délire en rom'com ordinaire en faisant rentrer ses deux zigotos dans le droit chemin ? Pourquoi n'est-il pas allé au bout de cette comédie barrée, pas trop méchante mais un peu quand même, et politiquement incorrecte mais pas trop non plus ??? Dommage. La fin est ratée, complètement. Et la scène lors d'un sommet international (ça vient faire quoi exactement ici ???) où les propos d'un iranien sont "mal" traduits n'est pas drôle du tout. Mais alors pas du tout, du tout !

    En tout cas, le réalisateur peut remercier Alain Chabat. Lancé en mode allumé, fêlé des pâtes, flippé, totalement barré, il est absolument GéNIAL et n'a rien perdu de son humour et son excentricité uniques ! Ce film c'est lui, lui et rien que lui. Le pauvre Max Boublil (que je ne connaissais pas... oups, pardon !) est bien transparent à ses côtés !

  • RUE MANDAR de Idit Cebula **

    Rue Mandar : affiche

    Charles, Rosemonde et Emma se retrouvent pour assister aux funérailles de leur maman. La fratrie a des liens distendus et la vente de l'appartement familial du 13 rue Mandar à Paris sera l'occasion de révéler les non-dits, les rancoeurs mais aussi les tendres souvenirs.

    Comme pour certains romans, les réalisateurs ont parfois envie de raconter leur expérience personnelle de la famille. En général la "disparition" des parents est déterminante pour la survie d'une famille car c'est le premier jour du reste de la vie. Celui où les enfants même grands, même adultes, deviennent orphelins, sans plus personne sur qui se reposer ou faire peser le poids de leurs échecs, de leurs erreurs, de leurs hésitations ou de leurs réussites. La famille c'est ce grand barnum imposé où des personnes sans affinités particulières, n'ont parfois d'autres liens que ceux du sang et sont parfois obligées de cohabiter. Et même provisoirement, cela peut être l'enfer. Idit Cebula choisit de repeindre les murs de sa vie en rose bonbon. En une heure trente tout est résolu, les discordes, les critiques, les rancoeurs. Il y a toujours celui ou celle qui assure avoir plus de chagrin, celui ou celle qui s'est le plus occupé des parents alors que d'autres ont "fait leur vie", celui ou celle qui était le ou la préféré(e). Et c'est vrai, il y a tout cela dans une famille, et plus encore car ici la famille est juive et tout semble amplifié, plus démonstratif, plus exubérant. Et c'est sans doute ce qui fait le charme de ce gentil film où l'on rit pas mal.

    La réalisatrice n'élude pas le chagrin, et l'on sent bien qu'elle a vécu le drame de devoir vider la maison de ses parents. Le moment où l'on doit trier, éliminer, donner, garder devient celui où tout devient vital. Plonger le nez dans les vêtements, retrouver des saveurs, des senteurs, des moments oubliés, s'immerger une dernière fois dans l'enfance...

    Si Edit Cebula néglige un peu les conjoints réduits à de pauvres pantins compréhensifs que l'on écarte, les deux soeurs et le frère rivalisent de charme et de drôlerie. Il faut dire que Sandrine Kiberlain, grande bringue libre, bordélique, partie trouver ses racines en Israël, Emmanuelle Devos psychanalyste submergée par ses émotions et le départ de son fils du foyer et Richard Berry, grand frère qui retient son chagrin en se montrant agressif savent à la perfection alterner les instants comiques et ceux plus dramatiques de leurs personnages. 

  • PAULINE DETECTIVE de Marc Fitoussi *

    Pauline détective : photo Sandrine KiberlainPauline détective : photo Claudio Santamaria, Sandrine Kiberlain

    Alors qu'elle annonce, radieuse, à son psy qu'elle cesse les séances d'analyse parce que tout va bien dans sa vie, Pauline se fait vertement plaquer par son petit ami. Désespoir de la demoiselle qui sombre au fond de son lit. C'est sa soeur qui l'en sort brutalement et l'emmène pour quinze jours de vacances dans un palace de bord de mer en Italie. Pauline, journaliste au "Nouveau détective", journal dédié aux enquêtes criminelles se trouve dès son arrivée, confrontée à la disparition d'une vieille dame dont elle a partagé la chambre la première nuit, l'hôtel étant complet...

    Que dire ? A part observer, que dis-je, admirer la superbe rouquine dans un rôle farfelu et électrique, ce gentil et joli film aux couleurs très "pétantes" (n'oubliez pas vos lunettes de soleil, ça peut piquer les yeux fragiles) est un bonbon acidulé sitôt vu, sitôt oublié. Et pourtant Sandrine Kiberlain, glamourissime, tour à tour ravissante idiote ou enquêtrice très futée est plus que parfaite. Hélas, malgré l'agitation et quelques idées originales (les inserts de couverture de journaux dès que Pauline imagine le pire, la reconstitution de la disparition de la vieille dame) le scénario tourne rapidement en rond, on somnole en rêvant de se prélasser au soleil et on ne rit même pas aux tribulations de cette grande fille sublime qui voit le crime partout.

    Dommage pour Sandrine Kiberlain vraiment formidable et en très grande forme. Mais rassurons-nous, il ne s'agit apparemment que du premier épisode des aventures de cette nouvelle fantômette...